La kermesse à l'école Bonnefoy

Projet Matabiau : c'est flou

Le 18 juin, comme annoncé dans un précédent post, René Lacuve, le président de l'association Michel-Ange et des riverains du quartier éponyme ont rencontre le maire adjoint de Toulouse délégué à l'urbanisme, M. Benyahia, ainsi que MM. Godron (règlement d’urbanisme), Duvernois (ingénieur urbanisme) et Boudou (représentant secteur 4-1. de Toulouse).
Le compte rendu ci-dessous est structuré en trois parties. La question, la réponse des interlocuteurs et un commentaire de René Lacuve.

Question concernant la remarque sur la communication quasi inexistante.
Réponse : Un plan d’affichage a été soumis aux commissaires enquêteurs, la procédure
a été suivie. Maintenant, il y a pu avoir une défaillance du service de voirie chargé de réaliser
l’affichage. Mr Benyahia s’excuse, et assure qu’il tiendra l'association informée sur ce qui s’est
réellement passé. Il précise également que des réunions ont eu lieu dans le quartier sur
l’évolution de Matabiau auxquelles ont participé beaucoup de gens.
Commentaire : seulement des excuses ! Un peu léger comme réponse. Pour nous
qu’une procédure soit mise en place c’est bien, mais que l’on ne s’assure pas de l’application la
rend caduque. De plus, lors de la 3ème révision, les commissaires enquêteurs avaient déjà
signalé ce manque de communication. Concernant les soit disant réunions, l’information sur leur tenue a été du même acabit. Aucune personne du quartier Michel Ange n’y a été invitée. La municipalité a été incapable de nous informer sur le mode de communication employé.

Q - Pourquoi le secteur MA est-il intégré dans le pôle multimodal gare TGV, alors qu'il est éloigné et sans accès direct à la gare ?
R : Parcellaire diffus, peu d’habitat, peu structuré, quartier avec une population
vieillissante; quant au désenclavement de la zone, elle devrait se faire par les terrains de la
SNCF, par des moyens de transport doux (tramway, transport en commun, …).
C : qu’il est facile de cogiter sur la propriété d’autrui; sur ce point l'association a de plus en plus l’impression qu'il s'agit d’un projet immobilier et non pas d’une réflexion sur
un projet d’intérêt public. "Nous voyons bien que les études auxquelles se réfère l’urbanisme
ne tiennent pas compte des populations. Au contraire, elles deviennent des cibles
(populations vieillissantes et fragiles…)

Q - Une évolution du quartier de cet ampleur modifie largement l’économie générale de
celui-ci, voire au-delà. Ne devrait elle pas faire l’objet d’une réflexion globale ?
R : La réflexion sera globale. Plusieurs axes de réflexion concernent l'emprise autour de la gare : donner la possibilité à Matabiau de doubler, voire tripler le nombre de voyageur;
mettre en place une transversalité entre les quartiers séparés aujourd’hui par l’emprise de la
gare Matabiau/Raynal (voire par la couverture des voies par une dalle béton); glissement du
centre ville vers Matabiau, via des nouvelles allée Jean Jaurès; nouvel atelier de
maintenance au bout de Raynal. L’ensemble aura un impact sur 60 hectares autour de la gare.
C : Eh bien voilà. Il y a bien quelque chose dans les cartons quoi qu’on en
dise. Si cela ne modifie pas l’économie générale du quartier … et donc cela ne ferait il pas
l’objet d’une révision et non du modification ?

Q - De même la mise en place d’une servitude L123-2a relève d’un projet d’intérêt général, un projet de ce type ne devrait il pas être prévu dans le cadre d’une révision du PLU et
non d’une simple modification discriminatoire du PLU ?
R : L’application d’une L123-2a dans de cette zone n’est qu’une démarche
préventive, pour éviter les spéculations et permettre à la municipalité de préparer un projet. La
révision du PLU n’est pas prévue avant 2010/2011. Il y aura avant une 5ème modification
courant 2010.
C : Bien que louable, l’intention à ses limites. Intituler Zone multimodale TGV...
nous sommes persuadé qu’une évolution de ce type de cette zone ne peut se faire que par une
révision du PLU, ou alors ce n’est qu’une façade pour créer un projet immobilier.

Q - Cette servitude annihile nos projets, aussi bien au niveau des entreprises du secteur qui
se voient privées de perspectives de développement, que des particuliers en vue d’une
installation durable, d’une transmission ou exploitation d’un patrimoine. Quel avenir pour
nos biens ? Ne seront-ils pas dévalués? Après les années de gel de la zone, ne va-t-on
pas se retrouver dans une zone désertée, un quartier en friche, un quartier à risque ?
R : il y aura des déçus, mais pour le bien de la communauté, notamment les
entreprises qui seront invitées à quitter la zone, en s’assurant une plus-value sur leur terrains.
Aujourd’hui il n’y a pas de projet, cela ne nous permet pas de vous dire que certaines
habitations seront conservées. Nous souhaitons densifier. Mais n’ayez crainte les terrains en
périphérie des gares TGV se sont vus offrir une certaine plus value.
C : C'est une confirmation pour les entreprises. Il sera difficile de se projeter dans
l’avenir, sans possibilité de développement. Elles sont vouées à disparaître ou invitées a se développer ailleurs, en fonction de leurs moyens et de leurs activités.
Pour les particuliers, on leur fait miroiter une intégration possible, mais aussi des possibilités
d'expropriation, au nom d’un projet qui n’est pas encore esquissé.
Nous ne pouvons accepter d’avancer vers l’inconnu, alors qu’aucun projet n’est encore apparu
et qu’il semble bien que le développement de la gare se fera sur les terrains de Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF. On veut nous faire miroiter une plus value sur nos biens, par l’arrivée du TGV, pour nous
amadouer.
Q - On entend parler de densification de nos quartiers du centre ville et principalement
autour de la gare, qu’entendez-vous par là?
R : Création d’un centre d'affaires, commerce de proximité, bureau, habitations HLM ….
[Information très vague] …immeuble plus haut à l’image du centre ville qui s’élève d’un étage.

Q - Créer un centre d’affaires n'aggravera-t-il pas le trafic routier, l’exode de la
population vers l‘extérieur ? Le quartier ne restera t il pas désespérément vide après
les heures de bureau ?
R : Prévision du développement des transports dit doux : tramway , métro, TER
… avec des parkings a l’extérieur de la ville ! Mais hors de question d’amener plus de véhicule
vers le centre.
Q - Quels sont les scénariis qui ont été élaborés par la mairie ?
R : pas de possibilité de réponse, nous n’avons pas encore de projet. La
servitude proposée nous laissera le temps de le définir, elle est de 5 ans non renouvelable, cela
devrait suffire.
C : nous sommes donc pris en otage.

Q - Suivant le scénario quelles seront les dispositions mises en place dans le cadre
d’indemnisation des riverains ?
R : vous avez toujours le droit de vendre. Il n’y a pas aujourd’hui de procédure de
préemption par la mairie. Suivant l’évolution du projet, cela sera au cas par cas selon la situation :vente, passation (suite a décès), accord à l’amiable, démarche classique d’expropriation …
C : encore le flou le plus total.

Q - Quelles opportunités sont offertes aux habitants du quartier de s'exprimer et de
participer, en clair être acteurs dans le projet?
R : dans le cadre de la démocratie participative: concertation par délégué de
secteur, présentation des projets,
C : Nous demandons à être acteurs dans ce projet, afin d'y avoir accès, afin d'apporter notre contribution. Ensemble nous pourrons être plus fort et plus crédible

Le sentiment général de René Lacuve :
"Nous n’avons pas appris grand-chose, mais cela n’a fait que confirmer la volonté de la
municipalité de modifier en profondeur la physionomie de notre cadre de vie.
Les entreprises ne semblent pas être les bienvenues, ou du moins pas dans les formes
actuelles. Mais en tout état de cause, bien que nos intérêts soient différents, nous estimons que la
procédure engagée ne l’a pas été dans les règles et qu’il est impératif de le signaler aux
commissaires enquêteurs. Pour cela il est impératif que le plus grand nombre dépose sur le
registre de l’enquête publique pour faire reculer et si possible annuler ce projet.
Une pétition informant et relatant les points importants de notre contestation sera lancée d’ici la
fin de semaine. Merci de vous mobiliser pour quelle rassemble le plus grand nombre de signature".

L'association Michel Ange est née

Des riverains du quartier Michel Ange viennent de se constituer en association afin, notamment, de mieux comprendre les enjeux qui se profilent derrière la modification du plan local d'urbanisme (PLU) et de pouvoir participer à la réflexion sur l'aménagement du pôle multimodal gare TGV. Présidée par rené Lacuve, cette association, dont les statuts officiels n'ont pas encore été déposés, va rencontrer le 18 juin à l'espace Bonnefoy M. Benyahia, adjoint en charge de l'urbanisme à la mairie de Toulouse.
Au cours de cette rencontre, l'association souhaite demander à l'élu des précisions sur le projet de PLU. Dans un courrier, elle formule les interrogations suivantes :

  • Pourquoi le secteur Michel Ange est-il intégré dans le pôle multimodal gare TGV, éloigné et sans accès direct à la gare ?
  • L'ampleur de l'évolution du quartier modifie largement son économie. Ne doit-elle pas faire l'objet d'une réflexion plus élargie ?
  • La mise en place d'une servitude L123-2a relève d'un projet d'intérêt général. Un projet de ce type ne devrait-il pas être prévu dans le cadre d'une révision du PLU et non d'une simple modification discriminatoire du PLU ?
  • Cette servitude annihile nos projets aussi bien au niveau des entreprises du secteur qui se voient privées de perspectives de développement, que des particuliers en vue d'une installation durable, d'une transmission ou d'une exploitation d'un patrimoine. Quel avenir pour nos biens ? Ne seront-ils pas dévalués ? Après les années de gel, ne risque-t-on pas de se retrouver dans un quartier déserté, un quartier en friche et à risque ?
  • On entend parler de densification de nos quartiers du centre ville et principalement autour de la gare Matabiau. Qu'entendez-vous par densification ?
  • Créer un centre d'affaire à Matabiau ne fera qu'aggraver le trafic routier, régulièrement saturé dans ce secteur, l'exode de la population vers l'extérieur. Ce quartier d'affaires ne restera-t-il pas désespérément vide après les heures de bureau ?
  • Quels sont les scénarios qui ont été élaborés par la mairie ?
  • Suivant le scénario, quelles seront les indemnisations mise en place pour les riverains ?
  • Quelles opportunités sont offertes aux habitants du quartier de s'exprimer, de participer, en clair d'être acteurs dans le projet ?

La bijouterie Larrose ferme

Après la quincaillerie Cousture, un nouveau magasin du faubourg Bonnefoy va fermer ses portes. Il s'agit de la bijouterie Larrose. L'emplacement commercial pourrait être repris par une agence immobilière située sur le faubourg.

C'est la fête au jardin Michelet


En plein festival Rio Loco et avant la fête de la musique programmée le 21 juin, le jardin Michelet est en fête le vendredi 19 juin. Une fête placée, comme Rio Loco, sous le signe du Magheb. Elle démarre à 19 h par un apéro offert par l'espace Bonnefoy.

- A 20 heures : repas de quartier sous la forme d'une auberge espagnole. Chacun apporte les victuailles qu'il aime. Un repas du magheb (payant : entre 8 et 10 euros) sera servi, avec salade tunisienne de fèves et olives à l'ail et au basilic, tajine de poulet et citrons confits et amandes au cumin et curcuma, gâteau de courgettes et maïs, crème de dattes à la verveine.


- A 21 heures : Il Circo alegria : le plus grand petit cirque du monde. Théâtre de rue avec de vrais morceaux de marionnettes dedans.


- A 22 heures : concert de Dadou el Oued, un groupe de musique Berbère.



Il y aura également une mise en lumière et une pyrotechnie par Amalaya.


Entrée libre. Réservations, repas, renseignements au 05 61 73 83 60.

C'est quoi un périmètre inconstructible


Selon l'article L 123-2a du code de l'urbanisme, ces périmètres délimitent, pour une durée de cinq ans et dans l'attente de l'approbation par la commune d'un projet d'aménagement global, les secteurs ou les constructions ou installations ainsi que les adaptations, changement de destination, réfections ou extensions des constructions existantes ne devant pas dépasser une surface plancher hors d'oeuvre de 20m2 pour l'habitat et de 100 m2 pour les activités.

Pôle multimodal TGV- secteur Michel Ange
Pour préserver le potentiel de ce secteur et inscrire son renouvellement dans la dynamique du projet urbain qui sera mise en place sur les secteurs Matabiau-Marengo - Raynal- Périole, la ville de Toulouse a proposé la création d'une servitude sur le secteur MichelAnge. En effet, la Ville de Toulouse et ses partenaires ont réalisé, en 2007, une étude de programmation pour le développement d'un pôle multimodal TGV avec l'arrivée de la LGV (Ligne Grande Vitesse) et de la centralité urbaine à développer sur les secteurs Matabiau-Marengo- Raynal-Périole, motivant la création d'un.périmètre de sursis à statuer L.111-1O.

A l'instar des grandes villes françaises (Lille, Lyon, Bordeaux, pour ne citer qu'elles), il s'agit ici pour la Ville de Toulouse, 4e ville de France, de s'appuyer sur cette desserte LGV, lui permettant d'être une métropole reliée rapidement aux autres métropoles françaises et d'affirmer ainsi son statut au niveau européen. Au Nord de ce L.111-10 et sur le secteur Michel Ange de ce périmètre de sursis à statuer, le foncier situé à proximité des emprises ferroviaires dispose d'un fort potentiel de renouvellement qu'il est important d'inscrire dans le cadre d'une politique publique active. Compte tenu des enjeux majeurs sur ce secteur et sa nécessaire recomposition pour accompagner et conforter l'impact de l'arrivée de la LGV à Toulouse, car le tissu urbain actuel est un savant « patchwork» entre l'activité, l'habitat individuel et collectif; il apparaît important de préserver les opportunités de recomposition urbaine et d'interface entre le futur pôle multimodal et la ZAC de Borderouge, par la création d'un périmètre de constructibilité limité « pôle multimodal- secteur Michel Ange
écrit la ville dans un document administratif du PLU. D'une durée de 5 ans, cette servitude doit permettre à la Ville de Toulouse de définir un projet d'aménagement global.

L'image qui est jointe à l'article représente le quartier d'affaires de Lille, Euralille, construit à côté de la gare Lille Europe.

La défense à Matabiau


Dans un article publié le jeudi 11 juin et intitulé "La défense à Matabiau", La Dépêche du Midi s'interroge sur l'avenir du quartier Raynal-Matabiau-Périole-Marengo, qui doit accueillir en 2018-2020 la future gare TGV : sera-t-il la Défense toulousaine ?

L'auteur de l'article, Philippe Emery, rappelle que le projet d'un centre d'affaires dans ce secteur de 57 ha a été lancé par l'ancienne municipalité en 2007, après la décision de réaliser la gare TGV sur le secteur Matabiau. A l'époque, un comité de pilotage (État, ville, Grand Toulouse, conseils régional et général, CCI, Tisséo, SNCF et RFF) avait planché sur cet important dossier d'aménagement. Le changement de municipalité, la crise immobilière aussi, ont modifié les plans et une nouvelle réflexion a été engagée. Si la zone Matabiau-Marengo-Raynal-Périole a été classée dans le PLU en zone à constructibilité limitée», c'est, précise Daniel Benyahia, adjoint au maire chargé de l’urbanisme, pour maîtriser le foncier (sur 5 ans maxi) pour se donner le temps de faire un vrai projet d’aménagement de ce quartier qui serait, outre le métro, desservi par la future ligne de tramway longeant le canal.

Selon l'élu, il faut densifier pour limiter l'étalement urbain. Dans le projet initial, il avait été question de construire des tours de bureaux de 50 à 150 m de haut sur une dalle de béton recouvrant les voies ferrées de Raynal. Pour Daniel Benyahia, cité l'article, on en est loin. Il n'y aurait d'ailleurs rien dans les cartons.

Mobilisation du quartier Michel Ange


De nombreux riverains du quartier Michel Ange sont très inquiets de la modification, actuellement en cours, du plan local d'urbanisme du Grand Toulouse pour la partie qui concerne le quartier Bonnefoy. D'autant que l'enquête d'utilité publique, qui a démarré le 25 mai, s'achève le 3 juillet prochain. Cette enquête porte notamment sur la création d'un périmètre de constructibilité limitée (servitude L.123-2a), une servitude qui permet à la Ville de Toulouse, dans un délai de 5 ans maximum, de définir un projet d'aménagement global sur les secteurs Matabiau, Marengo, Raynal, Périole. C'est en effet sur ces secteurs qu'est envisagé l'implantation du futur pôle multimodal TGV de Toulouse, ainsi que d'un centre d'affaires (locaux tertiaires) de 500 000 m2 SHON.
Regrettant le manque d’information sur la mise en place de l’enquête publique, (en effet seulement 2 affichettes ont été placées, une au croisement Chemin Lapujade /Rue Michel ange, et l’autre à l’entrée de l’impasse Michel Ange), l'un des riverains de la rue Michel Ange, René Lacuve, a demandé par courrier d'être reçu par M. Benyhia, l'adjoint délégué à l’urbanisme et architecture de la ville de Toulouse.
"En résumé, écrit-il dans un courrier rendu public, la mairie a décidé de bloquer tous projets privés (permis de construire, modification extension, …) sur les zones présentées, afin de se réserver le droit de préparer un projet d’aménagement global du secteur dans le cadre de l’implantation du futur pôle TGV. Nous n’avons aucune information sur ce que cela implique réellement, La loi appliquée L123 donne un blocage maximum de 5 ans , Entre temps, nos biens auront considérablement perdu de leurs valeurs ! Mais après, peut-elle être reconduite ? Que ce passera-t-il après cette date ? Un droit de préhension sur votre bien dans le cadre d’une vente; Dévaluation du foncier, étant bloqué sans projet d’avenir ! racheté une bouchée de pain !destructuration totale du quartier pour la construction d’un centre d’affaire multipolaire.- expropriation.
En clair un flou total. "Le 03 Juillet 2009 l’enquête sera close, si aucune doléance n’est déposée avant cette date, et sans une mobilisation du plus grand nombre, nous n’obtiendrons aucune information sur l’avenir de notre quartier et cela nous privera de toutes actions futures" ajoute René Lacuve qui invite les riverains à se rendre aux bureaux de l’urbanisme tous les jours de 9h a 17h en continu, au 2 bis place des Carmes afin de rencontrer les membres de la commission d’enquête et exposer vos craintes sur ce projet, ainsi que dénoncer le manque d’information qui ne nous permet pas de poursuivre nos projets de vie dans notre quartier.

Prochaine réunions : réunion d’information avec M. BENYAHIA Adjoint délégué à l’architecture et urbanisme, le 18juin 2009 de 18h30 à 20h Espace Bonnefoy. Cette réunion n'est pas publique. Une quinzaine de personnes, en particulier des riverains de la rue Michel Ange, sont invités par l'élu.


Les membres de la commission recevront le public à la Mairie de Toulouse, au 2 bis place des Carmes, aux jours et heures suivants:
- mardi 16 juin 2009 de 9h à 12h
- mercredi 24 juin 2009 de 9h à 12
- lundi 29 juin 2009 de 15h30 à 18h30
- vendredi 3 juillet 2009 de 14h à 17h

Sur certains sites, certains imaginent déjà des grattes-ciel atteignant plus de 100 mètres, ce qui renforce l'inquiétude de certains riverains. C'est le cas de l'esquisse qui illustre cet article et qui montre l'arrivée du TGV dans une gare Matabiau imaginaire. Ce sujet des tours à Toulouse reste un enjeu urbanistique important, eu égard aux difficultés (circulation, foncier etc) que l'étalement permanent de la ville de Toulouse génère.
Cliquer ici http://forum.toulouse.fr/toulouse/Urbanisme-et-amenagement/raynal-matabiau-periole-sujet_34_1.htm ou ici - http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=503728&page=2


Le magasin était très pratique pour les bricoleurs. Hélas ! La quincaillerie Cousture, située sur le faubourg Bonnefoy, va disparaître et être remplacée par un fleuriste. André et son épouse Eliane prennent leur retraite. André travaillait depuis 1973 dans ce magasin, ouvert en 1947, d'abord comme employé, puis comme patron après l'avoir repris en 1980. "Autrefois, se souvient-il, il y avait cinq quincailleries-drogueries dans le quartier".

Avant de quitter définitivement les lieux pour rejoindre l'Ariège, André et son épouse écoulent le stock à des prix bradés. Même les étagères sont à vendre. Une page commerciale se tourne dans le quartier Bonnefoy. "Un quartier qui a une âme. je me rappelle du temps où il y avait encore des vaches et des fermes dans ce faubourg. Il a bien évolué et, régulièrement, des gens me disent qu'ils regrettent de le quitter" ajoute André.